L’édition de Politis intitulée Algues vertes, la marée empoisonnée est disponible en téléchargement dans la médiathèque participative. Un état des lieux déconcertant.
Depuis 50 ans, il y a eu les alertes d’habitants, de médecins, de scientifiques et de militants. Il y a eu des victimes humaines ou animales puis les enquêtes et la BD d’Inès Léraud, et aujourd’hui le film qui retrace ce cheminement.
Comme l’impression de tout savoir sur les algues vertes, et pourtant, rien n’a changé : l’omerta en Bretagne est toujours aussi pesante, l’agroindustrie toujours aussi puissante. Les médias doivent continuer à en parler, à donner la parole à celles et ceux qui poursuivent le combat.
Dans ce numéro de Politis, nous retraçons ces cinquante années de déni politique et nous consacrons un long reportage, mêlant textes et photos, au préjudice écologique provoqué par ces algues vertes toxiques. Équipés de bottes et de masque à gaz, nous avons suivi Yves-Marie Le Lay, philosophe-écolo, sur les plage de la baie de Saint-Brieuc pour découvrir les dessous de ces algues vertes qui transforment le littoral breton.
Résultat : des algues putréfiées couleur goudron, des concentrations en hydrogène sulfuré effrayantes et plus aucune trace de vie dans le sable. Ces marées vertes sont un poison pour tout le vivant, un écocide qui ne dit pas son nom.
L’équipe de Politis